samedi 28 juin 2008

dure semaine

Dure semaine mais heureusement finie. Deux jours en séminaire à Roissy, une présentation devant cinquante personnes mercredi matin, plein de dossiers à terminer (c'est le début des vacances et quasiment la fin de l'année pour nous donc nécessité de boucler une partie de ce qui était commencé).

Le séminaire s'est bien passé bien que ces événements semblent me taxer sur le plan émotionnel. Comme j'ai beaucoup de mal à socialiser je prends sur moi, je fais des efforts là où les gens qui ont des talents sociaux n'en font quasiment pas. Malheureusement je suis un nerd et je n'ai guère de talents sociaux naturels. Et puis je suis perpétuellement sur mes gardes dans ces circonstances, je cherche à faire bonne figure, à projeter une bonne image, il semble que ça me demande beaucoup d'efforts car jeudi soir à l'issue de ces deux journées à Roissy, je me suis effondré sur mon lit vers 18 heures et j'ai dormis deux heures. J'étais crevé encore hier. Le fait est aussi que je me suis couché tard mercredi (oui, j'ai même dansé un peu! incroyable non?) et levé tôt jeudi après une nuit agitée dans une chambre d'hôtel, certes assez luxueuse, mais anonyme et déprimante et malgré le prix des chambres pas le moindre Wifi (dans l'hôtel ou nous étions les chambres étaient à 400 euros la nuit!). Aujourd'hui ça va mieux, on est Samedi, il fait une douce chaleur d'été, les jours sont longs comme je les aime et les soirées fraîches, j'ai dormis comme une bûche et je me sens bien.

La présentation de mercredi matin (une présentation PowerPoint comme je l'entends!) a fait forte impression d'autant qu'elle venait en fin de matinée après plusieurs présentations somnifères. J'avance mes pions comme un bon! C'est vraiment curieux comme j'étais complètement éteint dans mon job précédent et comme je m'éclate à nouveau dans celui-ci, sans le moindre stress en plus!

Je me suis plongé dans la lecture de The Lost de Daniel Mendelsohn (Les Disparus, en français), c'est un livre magnifique, une quête, une enquête policière, une histoire familiale, et bien sûr ce livre parle de mes propres obsessions : le passé, la Shoa, le souvenir, la mémoire, l'Amérique, la famille, les pères et les frères, les mères et les soeurs, bref, ça me gratte directement là ou ça me démange mentalement. L'auteur y fait un voyage dans le passé et dans l'histoire de sa famille pour y retrouver ce qui est arrivé à son grand-oncle, sa femme et leurs quatre filles qui ont disparu, alors qu'ils étaient resté dans leur shtetl d'Ukraine, sans qu'on sache exactement ce qui leur est arrivé. Sans doute un des livres de l'année pour moi (il faut cette année que j'en dresse la liste!).

Hier, porté par une douce euphorie, je me suis remis à la streetphoto et je suis très content du résultat!

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