jeudi 7 juin 2007

histoires d'orifices

Hier soir donc, complètement empêtré dans mon rhume, absolument épuisé et plus capable de la moindre activité intelligente, je me suis couché à 23 heures, espérant qu’une bonne nuit de huit heures de sommeil me ferait du bien. Évidemment j’ai d’abord lu pendant une demi-heure un livre de mémoires de Simon Gray, le dramaturge anglais dans l’espoir que son humour me détendrait et me rendrait un peu plus joyeux que je n’étais — être malade me mine le moral, même un peu. Ce fut le cas. Mais ça ne m’a pas endormis et alors que j’avais été somnolant toute la journée, allant même jusqu’à m’endormir devant une émission historique sur la guerre des 6 jours, sur Arte, une fois couché, impossible de dormir. Mon nez était complètement congestionné, plus moyen de respirer par là mais par la bouche, ce que je déteste, ça assèche la bouche, ça irrite la gorge, il faut tout le temps avaler sa salive, et ça m’inquiète vaguement de savoir que je n’ai plus qu’un seul orifice pour respirer. J’ai dû finir par m’endormir parce que je me suis réveillé vers quatre heures du matin, la gorge en feu et le nez toujours bouché, j’avais dû ronfler en respirant par la bouche, j’avais mal à la gorge, évidemment ça n'a pas arrangé l'amygdalite cryptique que je traine depuis longtemps. Bref, je me suis rendormi mais je n’ai pas arrêté de me réveiller et de me rendormir, parfois tous les quarts d’heures. Je ne pense pas que j’ai eu de la fièvre ou alors pas beaucoup, mais quand je me suis levé à 7 heures cinq j’étais très patraque, la tête lourde, envie de dormir… Après une douche et un Nurofen ça a commencé à aller mieux bien que j’étais pris de suées suivies de frissons (signes de fièvre je suppose). Bref je m’apprêtais à partir au travail quand mes WC se sont bouchés ce qui arrive quand il y a trop de papier qu’on veut évacuer. Dans ce cas là il faut le déboucher avec un instrument coudé, mais il peut y avoir des projections, c’est pourquoi avant d’oeuvrer je me suis déshabillé entièrement de façon à ne pas salir mes vêtements. Quelques minutes plus tard, gogues débouchés sans catastrophes, je me rhabille et je part au travail. Après une journée éprouvante, ce soir ça va mieux. Cependant toute la journée on aurait dit que le monde s'était ligué contre moi pour m'agacer ou me décevoir, les restructurations actuelles dans ma boite font qu'une grande partie des gens essaient de se placer en vous marchant sur les pieds si nécessaire et en réglant leurs comptes, de vieilles haines parfois. J'étais d'une humeur de dogue en plus, mais le soir venant ça s'est amélioré. Je sens que je vais regarder "La nouvelle star" à la télé, je sais, c'est une émission nulle mais j'ai justement envie d'un truc bien nul à voir comme un zombie.

Pas fait de photos depuis deux jours, pas le gout à ça.